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 On ne connait que les choses que l'on apprivoise - Isidora Magnus [FINI]


On ne connait que les choses que l'on apprivoise - Isidora Magnus [FINI] 15683921OK
Points : 46
Isidora Magnus
Isidora Magnus

Dim 29 Mai - 10:33


ISIDORA MAGNUS
nom : Magnus
prénom : Isidora
surnom : Dido, La Maîtresse
genre : Féminin
âge : 19 ans
activité/hobby : Elle considère son métier comme un hobby, c'est une bourreau de travail à ses heures perdues
métier : Propriétaire d'un salon de thé
groupe : Gaïa
orientation : Indéterminée
statut civil : Célibataire

me, myself & I
POUVOIR : Possession. La capacité de posséder le corps d’un individu pendant une période limitée. Pour cela, deux impératifs : avoir déjà eu un contact physique et se concentrer sur la personne en question. Lorsque la personne est possédée, Isidora a le contrôle complet du corps de celle-ci. Son propre corps est “endormi” le temps de la possession. Lorsqu’elle reprend contrôle de son corps, la personne possédée n’a pas de souvenir de ce qui s’est passé lors de la possession. Les effets secondaires de sa possession sont une migraine ainsi qu’une nausée pouvant durer jusqu’à plusieurs heures après coup. Plus le corps qu’elle possède est mit à rude épreuve physiquement, plus les contrecoups post-possession seront importants. La durée de l’échange peut s’étendre de quelques minutes à deux heures : passé ce délai, son esprit finit toujours par revenir.

Si à l’origine Isidora avait peu de maîtrise sur son pouvoir, la pratique fut le meilleur des remèdes. Aujourd’hui il lui arrive très peu d’accident (possessions involontaires) car elle fait toujours attention de ne pas focaliser son attention trop longtemps sur une personne en particulier. Posséder quelqu’un revient à tomber dans les pommes et se réveiller avec un nouveau corps dont on se trouve alors responsable. Les principales complications sont liées au fait que son pouvoir ne lui accorde ni la mémoire ni la faculté de communiquer avec la personne en question. Outre ces dernières, il s’agit surtout de ne pas attirer l’attention sur soi. En effet, Isidora ne sait pas du tout ce qui se passerait si par malheur son hôte venait à mourir, ou pire, si elle ne parvenait plus à reprendre contrôle de son propre corps.

CARACTÈRE :
Isidora, c’est un mètre soixante quinze de violet technicolor, des cheveux en passant par les yeux. C’est aussi un style très, particulier bien qu’apprécié par ses clients les plus réguliers. Chez « Le Mensonge », salon de thé dont elle est la propriétaire, elle devient La Maîtresse. Surnom quelque peu grandiloquent, il représente à merveille l’importance que son entreprise a à ces yeux. Pour elle, c’est bien plus qu’un travail : son salon de thé et sa clientèle si singulière est sa seule raison de se lever le matin. La singularité née du principe fondateur du salon thé : accueillir n’importe qui, sans distinction de mœurs.

C’est pourquoi bien des gens infréquentables ont fini par le choisir comme refuge le temps d’un après-midi. Isidora adore recevoir ses clients dans son antre où tout devient possible. Au delà de la qualité du thé et des douceurs, vous aurez l’occasion de partager un agréable moment. Dido – surnom réservé pour ses subordonnés – sourit certes beaucoup mais sera toujours là pour vous écouter. Elle est la personne à qui on donnerait le bon dieu sans confession, celle à qui on avoue ses péchés et ses angoisses sans avoir peur des représailles. C’est votre mère et votre sœur à la fois. Droite sur sa chaise, une tasse entre les mains, elle vous donne des conseils d’une voix posée et vous souhaite sincèrement d’aller mieux.

Lorsqu’elle ferme son salon, Isidora verrouille son cœur à double tour. Car derrière la façade de La Maîtresse, la vérité est bien plus cruelle. L’être humain dans toute sa complexité et ses secrets lui fait peur, alors vous ne pourrez jamais réellement la connaître. Depuis le traumatisme qu’elle a vécu avec Danaé, la jeune femme garde ses distances pour se protéger. Pourtant, elle aurait de quoi rendre une amitié durable : générosité, loyauté, empathie, détermination et pragmatisme. Malheureusement, dès qu’un inconnu ose l’approcher en dehors des murs de son établissement, son premier réflexe est de se figer sans être capable de prononcer le moindre mot. Il faudrait beaucoup de temps et de patience pour en venir à bout. Car à défaut d’entretenir la moindre relation amicale, elle s’entend très bien avec ses parents, ses voisins (les connaissant depuis l’enfance) et les personnes du service public (les policiers, facteurs, docteurs etc.…) tant que cela reste informel.

A côté de ce petit problème, elle n’a aucun souci pour communiquer avec qui que ce soit lorsqu’elle possède un autre corps. L’impersonalisation enlève alors tout blocage. C’est ainsi qu’il lui arrive d’entretenir de formidable conversation et même, de flirter avec de total inconnus. Il semblerait que puisque la relation n’est pas durable et que sa véritable identité reste secrète, la retenue habituelle disparaisse. Isidora est tout à fait consciente que cela ne pourra pas durer et qu’il faudra bien un jour qu’elle assume ses peurs.

HISTOIRE

Isidora avait une enfance des plus ordinaires jusqu’à l’arrivée de Danaé : une petite fille haute comme trois pommes, d’un blond tournesol avec un optimisme légendaire. Ses robes aux couleurs de l’arc-en-ciel et son sourire illuminaient les matins pluvieux. En tout point parmi les enfants de sa classe, Danaé était pour Dido un oiseau exotique. A 10 ans, la jeune fille s’asseyait toujours au fond de la classe. Elle disparaissait si facilement aux yeux des autres que personne lui ne adressait jamais la parole. Jusqu’au jour où ce rayon de soleil débarqua dans sa vie, s’asseya à ses côtés et décréta qu’elles étaient amies. Après cet évènement, Isidora connut une brève période de popularité auprès de ses camarades, résultant de l’effet boule de neige de son amitié avec la nouvelle. Toutefois celle-ci tourna court dès qu’ils se rendirent compte qu’à l’image de sa fleur totem, Danaé n’avait d’attention que pour elle. La petite lui offrait des bonbons, insistait pour rentrer de l’école à ses côtés, passait toutes ses récréations à lui raconter des histoires plus loufoques les unes que les autres. Dido, elle, ne disait rien mais dès que son amie avait le dos tourné, elle affichait un sourire qui n’en disait pas moins. Il y avait toujours ce sentiment de malaise qui ne la quittait pas lorsqu’elle se rendait dans la maison de Danaé. Il naissait dans le regard fuyant de sa mère, les gestes insistants de son père et l’absence chronique de son petit frère. Elle avait beau essayer de se raisonner, cette angoisse revenait à chaque fois qu’elle passait le palier. Un jour, elle comprit enfin. Ce fut la nuit où tout allait changer.

La nuit où à quatre heures du matin, elle fut réveillée par le bruit strident de l’ambulance. Celle qui s’arrêta devant la maison de son amie. Isidora n’a pas attendue une seconde pour se ruer là-bas, bien qu’en pyjama au beau milieu du quartier. Perdue dans la foule de ses voisins, c’est là qu’elle l’avait vu. Le sac mortuaire qui habillait un petit garçon vers sa nouvelle demeure. Un enfant qui ne descendait jamais quand elle prenait le goûter chez Danaé, qui ne faisait jamais de bruit lorsqu’elle montait à l’étage. Elle ne connaissait que son nom, mais n’oublierai jamais son visage : Oscar. Isidora chercha dans la pénombre les yeux de son amie et ce fut comme si elle la voyait pour la première fois. Ses cheveux toujours coiffés à la perfection étaient en bataille, sa chemise de nuit était trouée et tâchée là où Dido ne connaissait que des robes à la mode bien ajustées...Et il y avait des bleus et cicatrices parsemés sur sa peau. La jeune fille se rendit alors compte de ce que cachait les manches longues et les collants même en plein été. La honte la submergea : quatre ans qu’elles étaient amies et Danaé lui fit l’impression d’être une étrangère. Une adolescente perdue dans les bras d’une mère aux yeux vides.

Isidora ne ferma pas l’œil de la nuit. Le lendemain, c’est en courant qu’elle allait la rejoindre pour aller à l’école. Elle n’osa poser la moindre question quoique des dizaine l’aient tenu éveillée la nuit passée. Ce fut Danaé qui fit le premier pas et lui raconta tout dans les moindres détails. L’abus, la façon dont son père tenait sa mère en otage, les efforts qu’elle faisait chaque jour pour que les apparences soient trompeuses. L’histoire de son petit frère fit frémir la jeune fille d’effroi. Au moment où elles passèrent les grilles de l’école, une rage avait vu le jour chez Dido. Quatorze ans que son amie était maltraitée en silence et c’était pour elle quatorze ans de trop. La journée passa sans qu’elle soit réceptive à quoique ce soit. La jolie blonde, trop enfermée dans son deuil, ne remarqua rien du tout. Pourtant, l’esprit d’Isidora était loin d’être au repos.

Ce jour-là lorsqu’elles se séparèrent, le pouvoir de l’adolescente se manifesta pour la première fois. Après avoir passé toute la journée à penser au père de sa meilleure amie, ce fut le destin qui lui apporta la réponse qu’elle attendait. Elle perdit connaissance en plein milieu de son jardin. Lorsqu’elle reprit conscience, elle n’habitait plus son corps mais celui du monstre qui hantait ses pensées. Passé la stupeur de “l’échange”, elle décida de faire tout ce qui était en son pouvoir pour que justice soit faite. Ayant mainmise sur celui-ci, elle l’emmena dans la station de police la plus proche et le fit confesser le crime et les années de maltraitance qu’il avait infligées à sa famille. Bien sûr, il restait des zones d’ombres qu’elle ne pouvait détailler sur le moment, n’ayant que le récit de son amie. Cependant, son témoignage fut suffisant pour que les policiers procèdent à une arrestation avant d’en savoir plus sur toute l’histoire.

Quand sonna la deuxième heure passée dans ce nouveau corps, Isidora reprit alors son propre corps, toujours dans le jardin. Personne dans le quartier n’avais jugé bon de lui porter assistance. Les effets secondaires se firent vite ressentir : elle passa le pas de la porte avec nausée ainsi qu’une migraine terrassante. Ce fut sa mère qui lui apporta la nouvelle alors qu’elle prenait soin d’elle à son chevet. Cela faisait plus de quatre heures que la possession avait eu lieu mais elle était toujours alitée, malade mais soulagée. Elle ne pouvait pas vraiment mettre de mots sur ce qui lui était arrivée. Toutefois lorsque sa mère lui annonça que le père de Danaé allait être jugé et sûrement condamné pour ses crimes, elle sut que cela n’avait été ni un rêve ni une hallucination.

Les semaines passèrent et l’humeur de sa meilleure amie s’était considérablement améliorée. La vie avait repris de plus belle. Elles passaient des heures entières à rire dans des pyjamas parties interminables, faisaient du shopping jusqu’à être complètement fauchées et parlaient de l’avenir avec sérénité. Pour Isidora, voire son amie sourire était le plus beau des cadeaux. Le procès approchait à grand pas, mais le fait que Danaé et sa mère soient libres constituait déjà une petite victoire. Dido aurait dû être au comble du bonheur. Pourtant, il avait un poids qui ne quittait pas sa poitrine. Le malaise qui l’habitait quand elle était chez son rayon de soleil ne bougeait pas. Comme un vieil ami que l’on retrouve après des années d’absence, fidèle à son poste. C’était absurde, car après tout son père était sous les verrous. Il allait être condamné et le cauchemar serait terminé ! Pourquoi ne parvenait-elle pas à s’en débarrasser ?

Une nouvelle fois, ce fut son pouvoir qui lui apporta la réponse. Alors qu’un matin en cours de sport son esprit était focalisé sur le regard toujours fuyant de la mère de Danaé, elle perdit connaissance à nouveau. Elle se réveilla dans la peau de cette dernière, dans une chambre qu’elle ne connaissait pas. Elle tourna dans la pièce à la recherche d’un indice : c’était une petite chambre sans photo, sans détail personnel. Une pièce entièrement blanche. Ce fut ce dernier détail qui lui mit la puce à l’oreille. C’était la chambre d’Oscar, elle en avait l’intuition. Alors qu’elle s’apprétait à sortir, elle fit face à Danaé qui se tenait en silence près du montant de la porte. L’expression de son visage était méconnaissable. Isidora allait la prendre dans ses bras lorsqu’elle se rappela qui elle était désormais et s’arrêta. Elle n’avait jamais vu sa mère effectuer le moindre geste affectueux envers sa fille excepté la nuit du drame. Elle reprit alors contenance tandis que Danaé ne bougeait pas d’un cil.

- Qu'est-ce que tu fais ici ?

Son ton était dur. Isidora sortit la première excuse qui lui vint à l’esprit.

- Je...Je venais ranger un peu.

Sa voix était fuyante et manquait d’assurance. Danaé le remarqua. Elle le sut en voyant son visage se déformer comme jamais auparavant. Sa bouche se tira de chaque côté en un sourire qui ressemblait plus à une grimace. Ses yeux, si magnifique d’habitude, s’illuminèrent d’un feu qui la terrassa sur place. Elle était monstrueuse. Isidora resta clouée sur place alors que la jolie blonde venait vers elle avec une assurance digne d’un félin près à bondir sur sa proie. D’une grâce presque mauvaise, elle attrapa le bras de son amie pour la tirer vers elle et lui murmura à l’oreille. Isidora. Un silence de mort s’était installé dans le coeur de Dido. Elle ne répondit pas. Alors le serpent continua à murmurer. Isidora, je sais que tu es là. Ses doigts enfoncés dans son bras commencèrent leur ascension en direction de son épaule. Comment pouvait-elle savoir pour son pouvoir ? Comment ? Jamais Isidora n’avait osé lui avouer ce qui s’était passé avec son père de peur qu’elle la prenne pour une folle. La possession n’était pas un pouvoir recommandable. Cela sonnait plus comme une malédiction qu’autre chose.

Dido ferma les yeux et supplia son esprit de reprendre le contrôle de son corps. Elle se mordit la lèvre jusqu’à ce que le goût métallique du sang emplisse sa bouche. Mais la prédatrice n’avait pas abandonné son repas : Danaé se délectait d’envahir un peu plus chaque minute son espace vital en attendant une réponse de sa part. Voyant que la défense de sa douce amie ne se perçait pas, elle continua à répandre son venin. Isidora, veux-tu savoir ce qui est vraiment arrivé à Oscar ? Veux-tu savoir ce que je lui ai fait ? La jeune fille hocha la tête sans ouvrir les yeux. C’était le seul mouvement que son corps semblait être en mesure d’exécuter. La petite blonde ricana d’impatience avant de continuer son petit manège. Il descendait prendre un verre d’eau dans la cuisine quand je suis arrivée par derrière et que je l’ai poussé de toutes mes forces. J’ai entendu le bruit qu’a fait son crâné lorsqu’il s’est brisé et j’ai attendu en le regardant se vider de son sang. C’était d’un ennui mortel alors je suis allée chercher mes parents. Je leur ai montré ce que j’avais fait et c’est là que j’ai vraiment commencé à m’amuser. Tout se passa très vite. Pour une raison qui resta inconnue, ce fut à ce moment-là qu’Isidora reprit ses esprit et commença à se débattre. C’était maintenant ou jamais. Danaé resserra sa prise pour l’empêcher de s’enfuir et elles commencèrent à se battre dans la chambre.

Pour l’une comme pour l’autre, c’était une question de survie.

Jamais l’adolescente n’aurait imaginé la force que possédait celle qui avait dormi dans son lit, partagé sa table, marché à ses côtés. Elle lui sembla démoniaque alors qu’elle percuta sa tête contre le montant de la porte, tira ses cheveux pour planter son regard douloureux dans le sien. Danaé perdait tout contrôle, celui-ci même qui avait assuré sa survie et sa complaisance pendant des années. A moitié bête, à moitié sauvage, presque inhumaine. Isidora poussa ce corps à sa limite pour répondre à ses attaques, pour rester en vie. Malgré les coups, malgré les morsures, malgré la haine. Et lorsqu’en la repoussant une ultime fois, elle vit la nuque de Danaé heurter violemment l’angle du meuble, un soulagement barbare l’envahit. Le corps de son amie s’effondra au sol une position presque grotesque. Alors elle se mit à hurler. Un hurlement de désespoir pour celle qui l’avait vue quand elle n’existait pour personne. Elle hurla pour l’enfant qui était parti trop tôt, pour la mère qui n’avait pas su protéger son fils et pour le père qui sans hésitation avait assumé les crimes de sa fille. Cette psychopathe que la fatalité lui avait donné comme enfant.

Isidora ne se rappela pas perdre connaissance et reprendre son corps. Elle n’eut aucun souvenir de l’hospitalisation qu’avait conduit son état après la possession. La mère de Danaé fut arrêtée et interrogée : elle avoua tout, tous les petits mensonges. Le père fut à nouveau entendu et à l’annonce de la mort de sa fille, confessa la vérité. Ils furent tous deux libérés rapidement, bien que personne ne pouvait expliquer ce qui s’était passé dans cette chambre blanche. Dido eut la visite de la police, mais étant en état de choc, elle ne put répondre à leurs questions. On supposa que la mort de son amie, si peu de temps après la mort d’Oscar, avait eu raison de sa santé mentale. Cependant les parents de la jeune fille refusèrent de l’interner : ils ne pouvaient pas l’abandonner de la sorte. Alors ils continuèrent leur vie comme si rien ne s’était passé en espérant qu’un jour, leur fille reviendrait. Jamais elle ne pourrait assez les remercier pour leur attitude face à l’évènement. C’est cette indifférence qu’ils affichaient au quotidien, refusant de laisser le fantôme de Danaé s’installer dans leur maison, qui lui sauva la vie. Telle une enfant qui apprend à marcher, elle les imita petit à petit pour se lever le matin, tenir une conversation, retourner à l’école.

Ce fut leur amour jamais démonstratif mais toujours infaillible qui fut son plus grand soutien. Lorsque cette voix la suivait partout où elle allait. Lorsqu’elle reconnaissait ses traits dans ceux d’inconnus de la vie quotidienne. Lorsque des souvenirs d’un passé révolu s’invitaient dans ses pensées même les plus anodines. Pour son 18ième anniversaire, ils lui offrirent un salon de thé. Un projet, comme ils l’appelaient. Elle décida de l’appeler “Le Mensonge”. Contre l’avis de toute personne saine à qui elle en avait parlé, ses parents trouvèrent que c’était une bonne idée. Mais ils ne savaient pas que parfois, lorsqu’ils pensaient leur enfant endormie dans ses couvertures, son esprit lui n’était pas au repos. Il allait posséder une autre personne, toujours différente à chaque fois. C’était parti d’un accident, un jour où ses anciens démons étaient revenus. Cela n’avati duré qu’une dizaine de minutes tout au plus. Elle avait senti tous les poids dans sa poitrine s’envoler au loin, jusqu’à ce qu’elle se sente si légère qu’elle aurait cru voler. Une joie immense et plus aucun regret. Puis la possession avait pris fin et le sentiment avait disparu avec. En partie. Dès lors c’était devenu une habitude, une drogue même. Echapper son enveloppe corporelle, pour l’espace de quelques instants furtifs, devenir quelqu’un d’autre.


Entrez dans « Le Mensonge » vous qui cherchez le repos
Pour quelques heures, loin de tout jugement.
Le thé y sera fidèle, tout comme les douceurs ;
La Maîtresse y veille en coulisse.
Et si par erreur, votre main la frôle lors du départ,
Et que des bouts de votre existence vous manquent ;
Ne soyez pas étonné ou apeuré surtout,
La Maîtresse les garde jalousement.


surnom : Lizzie
âge : 22 ans
une anecdote sur toi ? : Quand j'étais petite, j'ai avalé une pièce de monnaie apportée par la petite souris. Même que j'ai failli m'étouffer avec.
règlement : C'est bon #Bart
avatar : Frederica Bernkastel // Umineko no Naku Koro ni
commentaire :  On ne connait que les choses que l'on apprivoise - Isidora Magnus [FINI] 2913548614


On ne connait que les choses que l'on apprivoise - Isidora Magnus [FINI] 994298Bart2
Points : 107
Bartolomeo Kalf
Bartolomeo Kalf

Dim 29 Mai - 11:11
Re bienvenue ! N'hésites pas à préciser dans le titre quand ta fiche est finie :)
On ne connait que les choses que l'on apprivoise - Isidora Magnus [FINI] 692590482c9750b8082abb03d75048ceb1981c
Points : 90
Erwin Sørensen
Erwin Sørensen

Dim 29 Mai - 13:09
Tiens tiens un pouvoir similaire, ce serait drôle inrp si nos persos se croisent huehuehue On ne connait que les choses que l'on apprivoise - Isidora Magnus [FINI] 1100089236

Sinon même si je te l'avais déjà dis sur la CB, WELCOME !
On ne connait que les choses que l'on apprivoise - Isidora Magnus [FINI] 15683921OK
Points : 46
Isidora Magnus
Isidora Magnus

Dim 29 Mai - 14:32
Merci pour l'accueil :)

Pour le pouvoir, je viens de lire ta fiche Erwin et du coup je me demande si ça passe vu que nos pouvoirs sont très similaire :/ J'aimerai dire que ma fiche est terminée, mais pourriez-vous confirmer pour le pouvoir ? Parce que dans le cas contraire, il faut que je refasse tout mon personnage ><
On ne connait que les choses que l'on apprivoise - Isidora Magnus [FINI] 994298Bart2
Points : 107
Bartolomeo Kalf
Bartolomeo Kalf

Dim 29 Mai - 15:34
Alors je vais m'occuper de ta fiche !

1e point : Par rapport au pouvoir; ça me paraît OK, Erwin est marionnettiste et Isidora ''possède''. Puis il y a tout pleins de paramètres différents entre Erwin & Isidora donc tu peux garder ce pouvoir, ne t'inquiètes pas !

2e point :
Isidora a écrit:
C’est celui de La Maîtresse, comme on l’appelle, chez « Le Mensonge » un salon de thé qui accueille n’importe qui et du coup, surtout les gens infréquentables.
...
Isidora n’a plus d’amis depuis que son pouvoir s’est manifesté pour lui venir en aide.
--> Désolé, je chipote un peu, mais certaine de tes phrases sont peut être trop longues; c'est à dire qu'on bute sur le sens de tes mots et en plus de freiner la lecture, ça rend incohérent le truc '-'
On ne connait que les choses que l'on apprivoise - Isidora Magnus [FINI] 15683921OK
Points : 46
Isidora Magnus
Isidora Magnus

Dim 29 Mai - 15:50
Ok ! Je vais de suite relire ma fiche et corriger ce problème de phrase.
[EDIT: J'ai corrigé la partie pouvoir et caractère, je corrigerai la partie histoire demain]
/
Points : 46
Pandore E. Morrigan
Pandore E. Morrigan

Dim 29 Mai - 16:50
Bienvenuuuue ♥️
Je te l'avais déjà dis cb, mais c'plus officiel now. On ne connait que les choses que l'on apprivoise - Isidora Magnus [FINI] 1370184799
Bon courage pour la correction ♥️
On ne connait que les choses que l'on apprivoise - Isidora Magnus [FINI] 793880lkl
Points : 118
Bran Duvessa
Bran Duvessa

Dim 29 Mai - 17:06
Bienvenue chez les Gaïa o/

J'espère que tu va te plaire avec nous, car ton personnage est classe, un salon de thé, y'a rien de mieux.


Et tu peux être sûr que je te propose un lien dès que tu est confirmée ♥
On ne connait que les choses que l'on apprivoise - Isidora Magnus [FINI] E7l6
Points : 111
P. Isaac Adams
P. Isaac Adams

Dim 29 Mai - 17:19
FREDERICA ♥️♥️♥️♥️♥️
Bienvenue ! On ne connait que les choses que l'on apprivoise - Isidora Magnus [FINI] 3129839794
Science et amusement
Points : 40
Kurose Shironuma
Kurose Shironuma

Dim 29 Mai - 20:43
Bienvenue ~

Points : 25
Dýri Eldgrímursson
Dýri Eldgrímursson

Dim 29 Mai - 21:16
OH PUTAIN T'AS BERN EN AVATAR. JE T'AIME TELLEMENT. ♥♥♥
(+ encore bienvenue eheh :>)
On ne connait que les choses que l'on apprivoise - Isidora Magnus [FINI] 1461531468-iconklaus
Points : 84
Klaus Leonhart
Klaus Leonhart

Lun 30 Mai - 21:24
rien de spécial à dire sur ta fiche, j'attend que tu ai rempli la section description de ton profil pour te validé
On ne connait que les choses que l'on apprivoise - Isidora Magnus [FINI] 15683921OK
Points : 46
Isidora Magnus
Isidora Magnus

Mar 31 Mai - 8:42
Fiche terminée et corrigée :) Pour le moment je ne peux pas accéder à mon profil (le pc de l'entreprise bug à mort) mais dès que j'ai terminé le travail, je modifie ça ! EDIT : description dans le profil ajoutée
On ne connait que les choses que l'on apprivoise - Isidora Magnus [FINI] 15683921OK
Points : 46
Isidora Magnus
Isidora Magnus

Jeu 2 Juin - 2:59
Désolé du double post. C'est pour actualiser ma fiche en attente de validation.
On ne connait que les choses que l'on apprivoise - Isidora Magnus [FINI] E7l6
Points : 111
P. Isaac Adams
P. Isaac Adams

Jeu 2 Juin - 9:47
Coucou ! On ne connait que les choses que l'on apprivoise - Isidora Magnus [FINI] 3129839794
À vrai dire je passe pour une question, sans besoin de modifier ta fiche.
Les enfants ayant des parents ont tous été adopté, est-ce que Isis le sais? Vu qu'elle parle de Danaé comme la progéniture de sa mère, le sang de son sang tout ça tout ça.
J'ai juste besoin de savoir ça à titre informatif pour pouvoir te valider !
On ne connait que les choses que l'on apprivoise - Isidora Magnus [FINI] 15683921OK
Points : 46
Isidora Magnus
Isidora Magnus

Jeu 2 Juin - 13:25
Oui, oui elle le sait ! Désolé si mon style d'écriture dans l'histoire porte à confusion concernant ce point. Je ferais plus attention dans mes futures RP :)
On ne connait que les choses que l'on apprivoise - Isidora Magnus [FINI] E7l6
Points : 111
P. Isaac Adams
P. Isaac Adams

Jeu 2 Juin - 16:42
isidora magnus

Pas de soucis o/ C'était juste pour savoir.
J'ai donc l'immense plaisir de te valideer ! Bienvenue par ici, j'espère que tu vas bien t'amuser parmi-nous.
Ton personnage est intéressant, j'ai hâte de voir ce que tu vas en faire, ça promet On ne connait que les choses que l'on apprivoise - Isidora Magnus [FINI] 3129839794



après validation, tu dois

●● recenser ton avatar
●● demander un logement
●● compléter la partie « I'm sparkling » dans ton profil ET les champs que tu n'as pas remplis à ton inscription
facultatif

●● poster ta fiche de relation
●● jeter un coup d’œil à l'organisation de ton groupe





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