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 I bet you kiss your knuckles, right before they touch my cheek // Einari


I bet you kiss your knuckles, right before they touch my cheek // Einari 1460250461-iconriley
Points : 113
Riley K. Sellars
Riley K. Sellars

Sam 7 Mai - 17:05


FUCKED UP WORLD

Les journées se ressemblent toutes. On se lève, la tête dans le cul pendant plus d'une demi-heure. On ingère des aliments constitués à 90% d'éléments chimiques sans même y prêter attention. Puis on s'habille, avec des fringues qui nous ont coûté la peau du cul, et qui ont parfois même coûté la peau d'animaux. Êtres vivants qui furent un jour libres de leurs mouvements. L'homme est une garce. Il soumet, il torture, il tue absolument tout être susceptible de lui rapporter de l'argent. L'argent, on y arrive. C'est aujourd'hui encore ce qui fait avancer ce monde. Amasser le plus d'argent pour pouvoir s'approprier le plus de biens. On y arrive. Cela nous mène à l'un des sept péchés capitaux. L'avarice. Très étroitement relié aux six autres, notamment à la gourmandise, ce péché est l'un des plus courants chez l'homme. Si l'on suit cette logique, les chômeurs sont alors les personnes les plus saines d'esprit. Ils sont dépossédés de cette illusion de vie qu'est le travail. Le travail, lui qui vous donne l'impression d'être important, d'apporter quelque chose à ce monde alors qu'en réalité vous n'en représentez qu'une infime part.

Le travail, la raison pour laquelle Kaya se levait chaque matin. La gueule de bois, les veines enflées parfois. Son appartement est en désordre. Et encore, le mot désordre est bien faible. Il est à son image. Vide de décorations, d'objets posés ici et là pour faire joli. Non, ça ne ressemble à rien de plus que quatre murs. Des seringues jonchent le sol, dans l'un des coins de sa chambre. La lumière ne fonctionne plus correctement et les volets sont constamment baissés car elle n'a pas la foi de les ouvrir chaque matin. La bouteille de Jack Daniels aux trois-quart vide traîne au pied de son lit. La jeune femme s'habille, elle enfile un short noir, un vieux débardeur et sa veste en cuir par dessus. Rapide tour dans ce qui lui sert de salle de bain -et de grosse réserve de drogues bien rangées, par la même occasion- car l'illusion est le maître mot de cette vie. Se préparant à quitter son lieu de vie principal, elle attrape des bas, noirs, mais pas opaques. Ils atteignent tout juste le haut de ses genoux, laissant ainsi apparaître le clair se sa chair entre la limite de ces derniers et celle de son short. Elle glisse ses pieds dans ses rangers et sort sur le pas de la porte, fermant à clef derrière elle.

Il fait nuit, ce soir, elle bosse. Ce qui signifie qu'elle doit être un minimum clean. Autrement dit : ça la fait chier. Profondément chier. La nuit, c'est son moment. De débauche, de rêve, d'intenses sensations, d'hallucinations et même parfois de douleurs quand elle se trompe un peu dans ses mélanges. Elle vient tout juste de passer le pas du centre hospitalier qu'elle aperçoit son supérieur courir dans tous les sens. Ni une ni deux, le bras droit lui tend une blouse blanche. « Kaya occupe-toi du patient du patron, il a une urgence. » A vos ordres. Finalement, sans supérieur sur son dos, la jeune femme risquait d'avoir une soirée assez tranquille.

Elle se dirige vers la salle qu'on lui a indiqué, le bureau de psychiatrie en fait. Blouse enfilée, elle ouvre la porte, aperçoit un type plutôt grand, le regard sombre, assis sur la chaise en face du bureau. Il dégageait quelque chose d'assez intrigant en tout cas. Ni une ni deux, Kaya s'approche et s'assied sur le bureau, face à lui, le regard planté dans le sien comme si elle espérait y trouver des informations.

« Bon, c'est moi qui vais m'occuper de toi. Le docteur à eu une urgence. Tu préfères me raconter ce qui t'amène ici ou je dois sortir le dossier ? »

Elle croise ses jambes et attrape les fiches qu'on lui avait laissé pour la séance. Il lui semblait l'avoir déjà vu quelque part, mais sa mémoire lui faisait défaut. Tant pis, elle verrait bien par la suite ce qu'il lui réserve comme histoire.

© RILEY SUR SPARKLE
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Points : 86
Einari L. Hyvønen
Einari L. Hyvønen

Dim 8 Mai - 2:36

We are each our own devil and we make this world our hell
ft. Riley

Ce fut long, ce fut douloureux, ce fut malsain, ce fut comme d'habitude. Une journée en plus, une convocation à l'un de ces laboratoires de passée alors que ton travail prenait fin pour aujourd'hui. Alors que légalement tu avais cessé à partir de cette heure de mettre ton corps à disposition de la science, de cette macabre science parfois. La nuit ayant depuis si longtemps levé son voile sur cette misérable ville, vagabondant en ces couloirs alors que tu aurais mille fois préféré te retrouver en cette obscurité, à l'extérieur de cette bâtisse médicale. Alors que tu aurais mille fois préféré sentir chacun de tes organes vibrer sous une basse trop forte, alors que tu aurais préféré t'amuser à voir multiples proies aussi mal les unes que les autres sous ton traitement, sous tes directives lugubres. Non tu te devais de passer par cette case, cet entretien inutile avec ce que l'on dénommait psychologue. Nécessité inutile de s'assurer que tu serais éternellement apte à endurer, éternellement apte à poursuivre ce travail sans développer la moindre névrose, chose fausse. Tu allais devoir mentir encore une fois, encore et toujours pour ne pas changer, bien trop habitué au final à ce bal qui se répétait bien trop souvent. C'est ainsi que tu avais atterri en cette salle, pièce où l'entretien devait se dérouler, pièce que tu allais partager tandis que tu étais assis, bien trop patient.

On t'avait informé que cette fois-ci, rien n'allait être comme d'habitude ou plutôt qu'un banal changement s’opérerait. Tu avais fini par le remarquer ce changement, cette modification de l'accoutumé alors qu'elle avait prise place sur ce bureau, face à toi. Tu ne t'étais point gêné pour la dévisager, décrire chaque courbe de cette frêle silhouette là où sa voix avait donc fini par résonner en ce lieu. Une simple question, peut être allais tu finir par être un peu plus bavard en cette nuit, bien moins aigri qu'avec l'autre auquel tu étais habitué.

« - Je ne savais pas que cet entretien serait mené par une toute autre chose personne que le vieux, pour une fois que j'ai le droit d'apprécier une belle chose dans ce cadre sin ennuyeux. »

Lèvres s'arquant sur ces paroles, sourire trouvant dès lors naissance auprès de ton faciès. Futur conversation se montrant dès lors peut être bien moins ennuyeuse, bien plus plaisante du moins juste au regard ce qui n'était déjà pas des plus mal. Visage féminin évoquant quelqu'un auprès de ta personne même si cela ne restait que mystère brumeux. Tu avais donc fini par reprendre une stature bien plus droite par la suite déjà légèrement agacé à l'idée de devoir raconter cette même histoire.

Tu vins soutenir son regard, pupilles se scellant à leurs jumelles alors que tu ne comptais la faire tourner en rond, autant ne pas faire rider ce joli minois de par un anodin mécontentement issu de ta personne. Lippes se révoquant sur cette pensée, langue façonnant tes futurs palabres.

« - On va faire simple, je suis un cobaye et disons que mes bourreaux ou patrons ont quand même la fabuleuse idée de s'assurer que mentalement tout va bien après chaque expérimentation un peu... Dégradante ? Étrange, je sais pas choisi le terme que tu veux. »

Tu haussas sur ces paroles les épaules, témoignant d'un désagrément, de cet ennui qui te rongeait toujours tandis que tu pouvais faire des choses tellement plus intéressantes en cette même heure. Tu n'avais cessé pour autant de la décrire, la dévorer de tes iris peut être envieuses, attisés à l'idée de gangrener cette silhouette. Tu conclus sur ceci.

« - Normalement tu es censée me questionner pour dresser mon bilan psychologique à la place de dormir ou alors se divertir comme d'autres personnes le font en des biens d'autres lieux en chaque nuit. »


I bet you kiss your knuckles, right before they touch my cheek // Einari 1460250461-iconriley
Points : 113
Riley K. Sellars
Riley K. Sellars

Lun 16 Mai - 15:00


GUTS OVER FEAR

Tu sens ce regard sur toi, ça te transperce, insistant. T'écoutes ce patient d'une oreille, bien que tu ne retiennes pas grand chose. En passant tu te dis que ce serait pas mal de connaître son nom. Tu lorgnes sur les papiers que tu tiens entre tes frêles doigts. Einari Lennart Hyvønen. Ce nom ne te disais rien. Tu n'en avais jamais entendu parler dans l'enceinte de l'établissement et pourtant, il avait l'air de faire quelques séjours réguliers ici. Il marque une pause et tu croises à nouveau son regard. Tu as seulement retenu le mot "cobaye". Il devait donc probablement servir la cause des Phobos, ou encore de Cronos. Dans tous les cas, tu t'en fichais pas mal, cette guerre ne t'importe qu'à peine. A l'époque, si tu as rejoins Phobos, c'était surtout car ton métier te le permettait, et que tu as eu un soudain élan d'empathie.

Ton empathie aujourd'hui, elle s'est surtout volatilisée. Tu n'as que peu de pitié en général, mais dans certains cas, cela varie. Surtout quand t'es bien défoncée. Ou encore quand t'es dans une mauvaise passe, que tu pleures toutes les larmes de ton corps dès que tu te remémores de douloureux souvenirs. Ca t'arrive. Mais ça passe vite.

Tu commences à capter que t'as encore loupé le discours qu'on venait de te faire. T'es loin d'être fraîche, ce soir. Dans tous les cas, ton sujet-cobaye à plutôt l'air en bonne santé mentale. Quoiqu'un peu étrange sur les bords, mais ça, c'est assez basique dans un hôpital psychiatrique. D'habitude, tu fais ton travail dans les règles de l'art. Quelques petites piqûres dans la journée. Parfois même sur toi, parce que toi t'aimes ça. T'injecter de quoi planer, de quoi devenir une épave. Les hallucinations sont parfois bien plus plaisantes que l'illusio de cette vie. A cet instant, t'as clairement aucune envie de te lancer dans un diagnostique complet visant à mettre sur papier l'état psychologique du patient.

« Et à part ça ? Aucun vaccin à faire, aucune prescriptions particulières ? »


Ce n'est pas que t'aimerais mettre ce type au sol pour pouvoir te shooter calmement, mais un peu quand même. Si ta soirée est bloquée à cause de lui, alors c'est grâce à lui qu'il fallait qu'elle se débloque aussi. Et puis finalement, peut-être pas. Tu regardes encore une fois ce faciès qui t'apparaît machiavélique, et un sourire en coin étire tes lippes.


« Dis-moi, t'as pas de quoi nous occuper durant cette longue et ennuyante séance ? »


Tu lui adresse ton plus beau sourire et descend lentement de ton bureau pour te poster face à lui. Alors que tu es debout et lui encore assis, tu peux baisser les yeux sur lui, te voulant oppressante.
Spoiler:

© RILEY SUR SPARKLE
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Points : 86
Einari L. Hyvønen
Einari L. Hyvønen

Mar 17 Mai - 18:57

We are each our own devil and we make this world our hell
ft. Riley

Détachée, absente alors que tu avais fini par remarquer cette chose, cette absence de réaction de sa part de par certaines de tes paroles qu'elle aurait dû écouter de par son simple travail. C'est basiquement que tu vins arquer un de tes sourcils en guise de réaction à sa toute première parole, un vaccin ? Une quelconque prescription ? Ne savait elle pas que dans tous les cas ca allait être inutile sur l'être que tu étais ? Quelques regards, échange visuel tandis qu'un sourire avait fini par trouver naissance auprès des lèvres de la jeune femme, éveillant une certaine curiosité. Chose que tu n'aurais pu espérer en toute autre compagnie, présence féminine relativement bien accueilli enfaîte rendant cet entretien bien plus intéressant pour toi. Sa toute dernière parole sonna à ton ouïe comme une anormale délivrance, une étrange et insondable joie magnifiquement masquée alors que tu jubilais un tant soit peu à l'idée d'égayer cette misérable nuit, ce misérable échange entre vous. Une camée et un parfait profiteur, mélange en cette même pièce qu'aucun de vous deux ne pouvait imaginer de son propre chef. Tu ne savais rien d'elle, de ce joli minois, auquel nom cette tentante enveloppe de chair répondait.

Tu n'avais point hésité à entraver tes pupilles auprès des siennes, regard peu dérangeant, soutenu de façon si aisée. Tu ne t'étais point faire prier pour répondre de façon si moqueuse à sa parole, ou plutôt d'une façon atrocement taquine.

« - De quoi nous occuper ? Généralement c'est les infirmières comme toi qui ont accès aux choses intéressantes, la morphine et j'en passe... »

Penchant la tête sur ces palabres, tu avais donc fini par te redresser par la suite. Quittant cette chaise, mains apposés sans le moindre gêne auprès des cuisses de la belle afin de mieux te lever. Appui charnel non nécessaire en réalité alors que tu la dominais dès lors, iris n'ayant quitté leurs jumelles en ce mouvement. C'est sur ceci que tu finis par rétorquer une nouvelle fois, offrant ces mots à la jeune demoiselle qui te rendait étrangement si curieux vis à vis d'elle.

« - Par contre avant d'éventuellement donner suite à ta demande, faudrait que je connaisse ton nom, non ? »

C'était qu'un simple détail pour toi, détail que tu finiras par obtenir tôt ou tard. Tu avais délibérément laissé tes mains le long de sa personne sur ces dires, doigts remontant auprès de l'un de ses bras dès lors, relevant sa blouse immaculée pour offrir à ta vue son bras et plus précisément ce point précis qui démontrait si une personne était adepte de certaines injections par intraveineuse. Elles y étaient ces marques, stigmates de seringues ayant malmenés de bien nombreuses fois son derme opale. Tu ne pus dès lors d'empêché de sourire, lui offrant une nouvelle liberté sur cette phrase.

« - Je crois qu'enfaîte on va bien s'entendre nous deux. »

Lèvres arqués alors que tu finis par te saisir une nouvelle fois de sa frêle mais délicieuse silhouette, l'invitant à prendre place là où tu te tenais précédemment, sur cette chaise alors que tu vins te diriger vers la porte, fermant celle-ci de par son verrou. Vous substituant à cet hôpital, au reste du monde en ce lieu. Tu avais dès lors entrepris de revenir à ses côtés, prenant cette fois-ci place juste face à elle, là où elle se tenait lorsqu'elle t'avait proposé ceci. Tu finis par fouiller en l'une de tes poches en extirpant une simple boîte à médicaments, raisonnement décrivant la présence de gélule ou comprimés en son cœur. Il s'agissait de comprimés de méthaqualone, substance utilisée comme drogue récréative aux effets intéressants.

Tu t'étais empressé d'en extirper deux pièces, une pour ta personne que tu avalas promptement puis une autre que tu portas doucement auprès des lèvres de la belle, lui invitant à ingurgiter la chose alors qu'il ne lui manquait qu'à doucement ouvrir la bouche et saisir de ses lippes le précieux stupéfiant pour l'assimiler.

« - Lemmon 714, tu devrais apprécier, ils sont quasiment inexistants sous tous les marchés. Ca change des classiques. »


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